• Dimanche 15 novembre 2009

    Commentaires sur la Parole de ce 33ème Dimanche ordinaire de l'Année B.

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    Archange MichelL'année liturgique touche à sa fin... à quoi assisterons-nous ?

    Une fin ne laisse-t-elle pas présager un début, un renouveau ? Mais de quoi ? Mais de qui ?

    Dans le livre de Daniel, c'est un combat qui se livre. Et Michel, le chef des anges veille sur son peuple car l'instant est décisif ! Beaucoup de gens qui dormaient dans la poussière de la terre s'éveillent : les uns pour la vie éternelle et les autres pour la honte et la déchéance éternelle.

    L'épée qu'il soulève évoque la guerre. Toutefois il ne s'agit pas d'une guerre destructrice cherchant à assouvir des instincts belliqueux, mais d'une guerre constructive. En effet il est important de noter que l'archange Michel ne tue pas l'ennemi mais qu'il le tient en respect à la pointe de son épée : il le maîtrise et le contrôle. Ainsi l'épée qu'il brandit est pour l'homme l'outil d'une guerre menée contre les égarements de la dimension corporelle et conduisant à sa réconciliation avec la dimension spirituelle.

    Quelques siècles plus tard, l'auteur de la lettre aux Hébreux voit non plus un ange, mais Jésus, le Christ, lui-même "veillant", assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant que ses ennemis soient mis sous ses pieds. Et sa position rappelle celle de l'Archange Michel terrassant le mal. Désormais l'antagoniste n'a plus de pouvoir. Mis sous ses pieds, il est renversé, effondré, mis hors d'état de nuire à la sainteté : "Par son sacrifice unique, il a mené pour toujours à leur perfection ceux qui reçoivent de lui la sainteté".


    Saint Marc utilise le genre littéraire d'une apocalypse pour décrire ce jour de Dieu, quand le Fils de l'homme (selon l'expression de Daniel) viendra sur les nuées avec grande puissance et grande gloire. Or, le combat de Dieu est davantage un équilibre qu'un carnage. Il ne nous introduit pas dans une apocalypse c'est-à-dire dans un jugement terrifiant, mais dans une mystique; une manière de vivre notre quotidien. Une fois pour toute, le pardon est accordé. Il suffit juste de devenir veilleur à notre tour. De guetter les signes des temps. De regarder les branches tendres du figuier au moment où sortent les feuilles. Elles annoncent que l'été est proche et que le fruit va murir pour donner la vie.

    Avec l'Avent qui se pointe à l'horizon, il s'agit d'entrer nous aussi dans un temps de veille, et de redire avec confiance la prière du psalmiste :

     Seigneur, mon partage et ma coupe : de toi dépend mon sort.
    Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ;
    il est à ma droite : je suis inébranlable.

    Mon cœur exulte, mon âme est en fête,
    ma chair elle-même repose en confiance :
    tu ne peux m'abandonner à la mort, ni laisser ton ami voir la corruption.

    Mon Dieu, j'ai fait de toi mon refuge.
    Tu m'apprends le chemin de la vie : devant ta face, débordement de joie !
    A ta droite, éternité de délices !

    Psaume 15 (16)

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